mercredi, novembre 25

Un bon gonzo

Gonzales, le pianiste canadien polymorphe, ex-Berlinois, Parisien depuis quelques années, aime toujours resurgir là où on ne l’attend pas. A tel point que ce n’est presque plus une surprise. Après avoir donné des leçons de piano, s’être transformer en improbable crooner sur son dernier album, et en attendant que ses mains ne se substituent à celle de Gainsboug sur grand écran, il rend la monnaie de leur pièce à Erol Alkan et Boys Noize, qui ont toujours bien aimé passé derrière ses morceaux, en s’attaquant au piano à leur récent Waves.
Dans un exercice où Francesco Tristano est passé maître, Gonzo s’en sort plutôt bien sur un original sympathique mais limité.
Malgré toute la sympathie que le personnage de Gonzales m’inspire, je ne me suis jamais senti obligé de le suivre dans tous ses délires. Mais sur celui là j’adhère.

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