jeudi, novembre 5

Das ist Minimale !

La minimale a mauvaise réputation. Après des années triomphantes, la fête semble finie. Il faut dire qu’elle l’a bien cherché avec les productions aux kilomètres sans nerfs qui ont une fâcheuse tendance à envahir les bacs. A tel point que c’est devenu synonyme de musique chiante et que j’ai souvent droit au moment de prendre mon tour de garde aux platines dans le crew Clichey a des « Milos, déconne pas… pas de minimale, hein ! » La mauvaise réputation de la minimale finit même par déteindre sur moi.

Pourtant la minimale, musique qui par essence est faite pour être mixée, m’a offert quelques uns des meilleurs DJ sets auxquels j’ai pu assister. Elle joue également un rôle capital de défrichage dans le travail du son qui paye déjà dans des productions plus « abordables ». Enfin, quand elle est ciselée avec finesse et amour, elle est jubilatoire dans la façon d’envoûter l’oreille avec trois fois rien.

J’en veux pour preuve ce morceau de Hubble, ode aux petits matins brumeux du Club der Visionaere de Berlin.
(les amateurs éclairés ne manqueront pas de remarquer l'entrée parfaite du pieds au bout de deux minutes pile)

1 commentaire:

  1. Yo Milos,

    J'agrée, ça envoûte l'oreille, mais faut admettre que ce n'est pas non plus super dancefloor ton track là. Parfait pour 8h du mat et faire planer les clubbers fatigués, mais tu me mets ça à 2h du matin dans une salle bondée qui ne demande qu'à danser... je dis faute.

    Des bises,
    Micha.

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