mardi, novembre 24

Diggin’ in my cave part one

Contrairement à la rumeur que certains font courir à mon sujet, je n’ai pas toujours écouter de la minimale à base de boucles de grincements de poignées de portes posées sur un pied amorphe (et même aujourd’hui ce n’est pas la base de ma nourriture musicale). Il fut même un temps où j’écoutais de la musique avec des guitares, des vraies batteries et tout. En revanche j’avais déjà un goût prononcé pour les groupes peu connus que la postérité oubliera sûrement.

Parmi eux, les New-Yorkais de Cop Shoot Cop ont toujours tenu une place à part. Disparus après 1995, ils sortirent 4 albums en 8 ans. Les deux derniers, Ask Questions Later et Release, font toujours partis de mon quotidien musical. Au programme, une recette efficace à base de basses qui martèlent une ambiance à la fois sombre et décadente, non sans un certain goût pour la dérision porté par un songwriting abouti. Quasiment ce que la no wave new-yorkaise a pu engendrer de mieux, occupant une niche entre la rage de Rollins Band, l'expérimentation de Sonic Youth et la décadence grandiloquente d'un Nick Cave (attention un intrus australien s'est glissé dans cette liste). Dis comme ça, ça n’est pas forcément parlant donc je vous demanderais de me faire confiance et d’aller vous penchez sur l’impitoyable Cut to the Chase, l’efficace Interference, les mordants Any day now et Everybody loves you ou encore l'imparable Ambulance Song.

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