jeudi, octobre 29

L'électro expliqué à ma mère

J’ai la chance d’avoir des parents certes formidables, mais qui en plus se sont toujours intéressés à la musique – et continue aujourd’hui de s’intéresser à ce qu’il se fait. Non content de m’avoir donné des bases classiques et solides (Pink Floyd, Beatles, Theleonious Monk…), ils se sont également toujours préoccupés de mes goûts personnels jusqu’à en intégrer une partie dans leur discothèque (plus souvent le trip hop que le punk rock, mais tout de même). Du coup, la musique est entre nous un sujet de discussion à table au même titre que la politique, l’Olympique de Marseille et la grippe A.

C’est au cours d’une de ces discussions que ma mère, se souvenant des posters de Sonic Youth dans ma chambre m’avait demandé « Mais au fait, comment tu t’es mis à écouter de l’électro ? ». La réponse tient en un nom : Philip Glass. J’ai certes toujours eu un goût pour l’hypnotisme dans la musique. Mais en piochant dans les CD de mes parents, j’ai mis l’oreille sur Akhnaten de Philip Glass, depuis usé jusqu’à la corde. Et ce goût est presque devenu un besoin. Finalement, mon basculement progressif de l’indie à l’électro vient plus de Glass que des habituelles passerelles (Prodigy, Massive Attack…), des albums fondateurs (Homework de Daft Punk…), de la prise de stupéfiant ou encore de la découverte de la rave – même si certains de ces éléments ont bien entendu contribué.

C’est pour ça qu’aujourd’hui encore je passe toujours au rayon musique contemporaine quand je fais un tour à la FNAC. Et c’est en pensant à Philip Glass que ma mère écoute le dernier Nathan Fake.

2 commentaires:

  1. metamorphosis

    suis dedans depuis 15 j

    encore a nice one milos

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  2. en même temps je savais que celui là te plairait...

    thanks mate !

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