mercredi, octobre 28

Gui la malédiction

Demain soir Gui Boratto passe au Social Club. Et je tremble.

Parce que le Brésilien de Kompakt est l’un de mes artistes préférés depuis un petit moment, depuis les premières notes de Beautiful Life pour être exact. Et que depuis, là où certains disparaissent entre deux albums (Vitalic anyone ?) ou même définitivement, l’ami Boratto enchaîne albums, maxis et remix avec bonheur, prouvant que quantité et qualité ne sont pas incompatible dans l’absolu. Jetez un coups d’œil sur n’importe quel site de VPC, vous verrez qu’il n’y a pas grand chose à jeter. En même temps, avec un mec qui allie l’élégance traditionnelle de Kompakt en l’habillant de gazes sonores un peu à la Border Community, en ajoutant la patte sud-américaine (cf. Villalobos, Ricardo) qui permet de transformer un gimmick agaçant en son obsédant (jetez une oreille sur Anunciacion par exemple).

Et que je reste à ce jour maudit pour le voir en vrai. Rachat de Scala par Jean-Roch, décuvage de Calvi on the Rocks en Haute-Corse, week-end à Rome bouclé des mois avant de connaître la prog des Nuits Sonores, début d’échauffourées devant le Rex suite au surbooking à l’entrée… depuis près de 3 ans je rate systématiquement l’ami Gui quand il passe pas loin pour des raisons de plus en plus improbables. Je ne devrais même pas vous annoncer qu’il passe demain soir du coup (bon sur les stats de ce blogs je prend pas un grand risque non plus). Mais comme je creuse depuis deux mois un tunnel me permettant de déboucher dans le backstage du Social Club – je le finis ce soir en sortant du Pin Up, je sens que la malédiction prendra fin demain.
Ce serait bien, puisque je viens de m’apercevoir que je suis condamné à un week-end à la campagne le soir où Paul Kalkbrenner passe à Paris… Une malédiction de perdue…


De toute façon, There's no time, there's no life, there is no turning back.

1 commentaire:

  1. Oh, tu n'aimes point le dernier Vitalic ami Milos? Je le trouve bien pour ma part, le trip OK Cowboy poussé jusqu'au bout, une espèce de point final à un style dont il a été le pionnier. Et puis One above One est une vraie pépite...

    Sinon pour Boratto, rien à ajouter, sinon que ce mec a été touché par la grâce.

    Micha

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